Les formes et les teintes des écorces sont infinies ; du bleu tendre, du violet à l’orange en passant par des rouge sang et de nombreux jaunes et verts.
Les écorces racontent une partie de l’histoire et du passé de l’arbre.
Paul Tenèze est un chasseur d’images. L’observation de cette peau de l’arbre marque le commencement de son dialogue avec le végétal.
« Ma rencontre avec les écorces est révélatrice et initiatrice de schémas et de signes inconnus… le début de mon dialogue avec le végétal ».
Paul récolte, au pied des platanes, ces écorces ajourées qui se détachent toutes seules de leur tronc au printemps.
Après les avoir sélectionnées, il les dispose sur une surface plane et les déplace jusqu’à la sensation d’un « dialogue silencieux entre elles, d’un langage fait de signes, de matières, d’épaisseurs et de contours ». Ensuite, il les colle sur une toile de jute.
Il ajoute ensuite de la peinture à l’huile sur les parties de la toile de jute restées apparente.
tableau n° 23 Rêve du végétal 94 X 62
tableau n° 3 Naissance des écritures végétales 2 52 X 75